Articles

UN LÉGER DOUTE (plan A ou plan B)

Image
  Reprendre mon clavier n’est pas de très bon augure. J’étais bien dans ma douce vie, bercée par mon quotidien.  J’ai un peu hésité pour le titre de ce texte, je vous conseille donc la pièce « Un léger doute » de Stéphane de Groodt (je vous laisse imaginer les fous rires et les jeux de mots complètement dingues), cette pièce est sous-titrée « voyage en absurdie » , parfaite illustration de mes dernières 48h finalement. Comme quoi étonnamment les étoiles s’alignent toujours étrangement pour moi. J’aurais dû m’en douter en même temps, cette histoire de prénom était déjà un mauvais signe.  Par où commencer.  Emplie de belles intentions, cette année je me suis éloignée de César, et de mon australien (qui est d’ailleurs devenu londonien depuis un an) ces doux amants mariés, qui continuent à me solliciter, ne me donnent plus envie.  J’ai sans doute passé un cap, ma vie s’apaise depuis que j’ai décidé d’arrêter mes traitements. Je me sens bien, enveloppée dans mes émot...

SKRUK - VIS

Image
  Pénélope était un peu « éteinte » ces derniers mois. Un mélange d’envie de prendre sa vie en main, enfin de mettre le turbo sur ses nouveaux projets pros, et de s’éloigner des choses de la vie un peu trop collantes.   Alors oui, je réactive de temps en temps Tinder, Happn, et je me suis fait un compte OKcupid (mon psy trouve ça limite le « cupid », j’avoue j’avais pas pensé au mot cupidité moi…), sur les conseils d’un jeune collègue, il y a quelques mois. Le résultat est sans appel, on retrouve les mêmes profils sur toutes les applis. Les mecs doivent faire comme moi, aller et venir dans l’espoir de … je m’arrête là…l’espoir est une chose TROP personnelle. Je commence finalement à avoir le nez fin, j’ai l’œil de plus en plus affuté. Je sature quand même un peu, moi qui ai des limites assez larges, là j’ai l’impression d’atteindre le bout de ce que je peux tolérer.   Alors oui, il faut que je vous raconte. Mais par où commencer. Dans ma tête tout...

L'IMPORTANCE D'ETRE CONSTANT

Image
  L’important d’être constant ou la métaphore d’un grand huit émotionnel.   Finalement les expériences sont riches sur Tinder. Pénélope avait pris un peu le large, j’avais pris un bon bol d’air et puis voilà j’y suis retournée. Je pense que je n’avais pas encore approché ce profil d’homme avant. Etonnant, détonnant, déroutant, mais fatiguant. Enfin pour moi hein. Moi qui ne suis finalement pas à la recherche d’un homme avec particularité. Je n’aime pas le mot normal, mais je reste quand même assez fixée sur les bizarreries et elles me fatiguent. Celui-là, il présentait super méga trop bien (oui oui je suis en mode superlatif), mais il finira sûrement, au mieux en plan cul, au pire aux oubliettes, voire à la moulinette. Inévitablement désolant. Mais si peu surprenant. Depuis trois semaines, j’écris, et puis j’arrête, je réécris et puis j’arrête… Il me fait tourner en bourrique, mais aujourd’hui, enfin depuis hier plus précisément, j’ai activé le mode « pet...

LIER, DÉLIER, TISSER

Image
Des mois que mes doigts n’ont pas pianoté sur ce clavier pour vous écrire, pourtant les mots fusent dans ma tête, mais écrire sans la vie qui m’enveloppe m’est impossible. Il y a quelques semaines j’entendais sur France Inter un réalisateur qui disait qu’il avait besoin de la ville, de la vie, pour créer, que ce n’était pas comme pour les « écrivains », alors bon je ne suis pas écrivaine, mais moi j’en ai besoin de ces battements de cœur de Paris, j’ai besoin de brouhaha, d’agitation, pour écrire et écrire encore. Je ne suis pas de ces auteurs qui s’enferment dans une maison à la campagne, qui ont besoin de silences. D’ailleurs ne sommes nous pas tous différents quand nous créons ? Zut, je m’éloigne déjà de mes sujets du jour, reconcentrons-nous.   Ah ben oui, quatre mois sans vous écrire, j’en ai des choses à vous dire. Je ne sais pas trop comment commencer et surtout comment je vais vous lier mes histoires. Car c’est bien cela qu’il est question finalement de liens...

BONNE FÊTE ROMÉO

Image
Reprendre la plume, enfin le clavier après un peu de temps de répit et du repos. Cela n’a pas été simple de rassembler mes idées et de m’y mettre. Mais il a fallu cette folie intempestive suite à un peu coup de grisou, pour que je réactive Bumble. Me voilà donc de retour depuis quatre jours sur ce site de rencontres, qui souvenez-vous est à l’origine de mon premier texte sur ce blog. Deux trois glissements de doigts à droite (ce qui veut dire « Hum pas mal le monsieur ») et des dizaines à gauche (ce qui veut dire « Non merci »), deux trois matchs (ce qui veut dire que le monsieur que je trouve pas mal, me trouve lui aussi à son goût) et quelques échanges plus tard, je lâche l’affaire (Oui, ENCORE).   Mais pourquoi est ce que je m’inflige cela ? Ah oui pour trouver un amoureux, (suis-je étourdie) ; en ces temps de pandémie c’est assez tendu les rencontres, mais est-ce mieux de passer par ces sites de rencontres ? N’était-ce pas vou...